Interview d’André SANTINI, Ancien Ministre, Député-Maire d’Issy-les-Moulineaux, pour le journal de l’Association Nationale des Amis de Nicolas Sarkozy (ANANS)

  • Roland CHASSAIN
  • Politique

Après l'émission "J'ai une question à vous poser", je vous livre ici l'interview d'André SANTINI, qui explique les motivations de son ralliement à Nicolas SARKOZY.

Vous êtes vice-président de l’UDF et avez pourtant choisi de soutenir Nicolas Sarkozy et non François Bayrou. En quoi Nicolas représente-t-il les valeurs du centre qui sont les vôtres ?

J’ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy et non François Bayrou car il est évident pour moi que Nicolas Sarkozy est le seul candidat capable de gagner et, par son énergie, d’entreprendre les réformes dont la France a tant besoin.

Nicolas Sarkozy a ceci de centriste qu’il est un esprit libre, sans préjugés, capable aussi bien de fermeté que de main tendue. Il est capable de prendre des mesures qui ne sont parfois pas majoritaires dans son camp. Sa position sur la double peine est un exemple parmi d’autres.

La campagne présidentielle est un moment d’émulation politique où de nombreux sujets de société sont abordés par les candidats. Quel thème aimeriez-vous voir aborder ; pourquoi ?

Je crois que l’Éducation et la Recherche sont des thèmes qui doivent être abordés de manière prioritaire car ils sont les emplois et la croissance de demain.

Le tableau de bord 2005 de l’OCDE sur la science, la technologie et l'industrie confirme que l'investissement français dans la « connaissance », c'est-à-dire dans la recherche et le développement, l'éducation supérieure et les logiciels, est inférieur à celui réalisé, en moyenne, par les autres pays de l'Union européenne.

Le Nouvel Economiste a publié une enquête très intéressante à ce sujet en juin 2006 ; sur les cinq lauréats-nominés du « prix du meilleur jeune économiste », quatre avaient déjà quitté la France !

En France, les chercheurs travaillent pour la gloire : il n’y a ni reconnaissance, ni incitation. Résultat : que l’on travaille ou pas, cela ne fait aucune différence. Il faut revaloriser la recherche.

A Issy-les-Moulineaux, j’ai depuis longtemps fait le pari de l’innovation, à travers le développement des TIC. Il faut désormais un investissement au niveau national.

L’ANANS Jeunes regroupe des jeunes dont 80% d’entre eux ne sont pas engagés à l’UMP mais qui sont désireux de soutenir Nicolas. Quel avenir leur souhaitez-vous et quel message aimeriez-vous leur adresser ?

La France a besoin de réformes et de concret. Je pense que Nicolas Sarkozy représente l’énergie et la modernité attendues par la jeunesse pour dépoussiérer ce pays que nous aimons tant, mais qui est devenu une « vieille endormie ». Comme le disait le philosophe Gramsci, il faut opposer au pessimisme de l’intelligence, l’optimisme de la volonté.

 
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