Arles: un diviseur de plus

 

Je suis très surpris des écrits de Philippe Ramon sur son blog concernant le choix de Louis SAYN-URPAR d’annoncer sa candidature pour les prochaines élections municipales sur Arles.

Monsieur RAMON n’a jamais été élu. Il n’a jamais été activement impliqué dans un parti politique, ni même mené assidument de campagne électorale.

Il n’a aucune fonction, nationale ou locale, à l’UMP.

C’est un adhérent parisien du Mouvement populaire, qui travaille à Paris et habite Marseille.

Mais il est bon donneur de leçon pour quelqu’un, finalement, qui n’a aucune expérience arlésienne ni même aucune expérience politique.

Depuis 2 ans, ni les militants de l’UMP ni les arlésiens ne l’ont vu.

Durant les présidentielles, ni les militants de l’UMP ni les arlésiens ne l’ont vu.

Durant les législatives, ni les militants de l’UMP ni les arlésiens ne l’ont vu.

Mais qu’on se le dise. Monsieur Ramon est très actif dans les salons marseillais et parisiens pour dénigrer l’UMP sur la 16^ème circonscription.

S’il souhaite vraiment rassembler les arlésiens, la méthode utilisée est pour le moins curieuse.

Déconsidérer d’entrée l’initiative de Louis SAYN-URPAR élu arlésien, honorablement connu et dont le dévouement n’a jamais été pris en défaut, laisse perplexe.

Il est persuadé que grâce à ses anciennes fonctions dans le corps préfectoral, quelques apéritifs et réunions philanthropes sur la Ville, il crée une dynamique.

Depuis le temps qu’il œuvre, il a réussi à mobiliser un groupe énergique, actif, dans lequel il fait l’unanimité. Mais pas encore de quoi monter une liste pour les élections municipales, si ce n’est un club très secret avec 3 des 7 élus de l’opposition arlésienne… Un indéniable élan de sympathie envers sa personne !!

A l’instar de Richard FLANDIN, Monsieur RAMON est arrivé en dénigrant tout, persuadé que  seules ses anciennes fonctions suffiraient à conquérir l’adhésion des arlésiens.

Sans doute mal conseillé par des élus locaux assoiffés de reconnaissance publique, il n’a pas encore compris que la politique ne se décrète pas.

Oser soutenir que je suis à l’origine des mésententes arlésiennes alors que j’ai tout fait pour rassembler et que je viens de me présenter aux élections législatives est tout simplement stupide.

Pour ma part, aux Saintes Maries de la Mer, les délibérations au Conseil Municipal sont prises à l’unanimité.

Mon action politique se base sur l’honnêteté et l’efficacité.

Pour être élu, il faut vouloir faire gagner ses convictions, participer à faire gagner un parti politique, vouloir servir ses concitoyens, mais non pas pour se servir ou par ambitions personnelles.

Je voudrais qu’il en soit de même sur Arles, ou je me battrai pour une candidature unique de la droite.

Samedi, je me suis rendu à titre privé à une réunion organisée par Louis SAYN-URPAR, qui n’est plus adhérent depuis longtemps de l’UMP, mais pour qui j’ai une grande estime personnelle. Il souhaite mettre œuvre un large rassemblement débordant les clivages politiques pour une gestion municipale pragmatique.

Je n’y ai fait aucune déclaration qui aurait pu engager l’UMP, les élections municipales n’étant pas encore à l’ordre du jour au sein du mouvement populaire.

D’ailleurs, je pense que la présence de Monsieur BERTHOMIEU ne valait pas plus soutien et investiture du Parti Radical.

Philippe RAMON est le seul à sentir une dynamique positive autour de lui.

Il se voit déjà Maire et distribue dès aujourd’hui les postes d’adjoints.

Le proverbe dit que la nature a horreur du vide.

Pourtant Philippe RAMON remplit parfaitement la fonction.

Il se croit essentiel et il est inexistant.

Il se pense connu et tout Arles l’ignore.

Finalement, il n’est que le candidat du vide et de la division.

Sur son blog, bien curieusement il annonce lui aussi sa candidature.

Aujourd’hui il remet en route la machine à perdre sur Arles, pour le compte de la gauche et au bénéfice de son leader: Michel VAUZELLE.