Finances publiques et conjoncture

  • Roland CHASSAIN
  • Politique

Déficit budgétaire en forte baisse. Le déficit budgétaire de la France devrait « être proche de 36,5 milliards d’euros » en 2006, soit nettement moins que prévu en décembre dans le collectif budgétaire, a annoncé Jean-François COPE, ministre délégué au budget et à la réforme de l’État. En 2005, le déficit budgétaire s’était élevé à 43,5 milliards d’euros. Il avait été fixé à 46,9 milliards d’euros en loi de finances initiale pour 2006, puis ramené à 42,4 milliards d’euros dans la loi de finances rectificative de fin décembre. Par ailleurs, au lieu des 5 milliards d’euros annoncés cet automne, c’est à 10 milliards d’euros que s’élèvent les plus values fiscales de l’année 2006, par rapport aux recettes inscrites en loi de finances. Elles se répartissent ainsi : 6,5 milliards d’euros pour l’impôt sur les sociétés, 1,5 milliard d’euros pour la TVA, 1 milliard d’euros en ce qui concerne l’impôt sur le revenu et 1 milliard pour les autres impôts.

Il est à souligner que les gouvernements successifs de Jean-Pierre RAFFARIN et Dominique de VILLEPIN auront réduit de 13 milliards d’euros le déficit en cinq ans, avec une croissance inférieure à celle dont bénéficiaient les socialistes entre 1997 et 2002.


Estimation de croissance prudente de la Banque de France. La Banque de France a révisé en très légère baisse sa prévision de croissance au 4ème trimestre 2006, à 0,5% contre 0,6%. Toutefois, elle continue à tabler sur une hausse de 2% pour l’ensemble de l’année. Ces prévisions sont inférieures à celles de l’INSEE qui prévoit 0,9% au quatrième trimestre, et une croissance de 2,1% pour l’année. Le gouvernement table lui sur une progression entre 0,6% et 0,8% sur les trois derniers mois de l’année et sur une fourchette entre 2 et 2,5% en terme de croissance annuelle.

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